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Madame, monsieur, mes chères et chers concitoyens,
La profession de foi que je vous ai envoyé pour les élections législatives du 11 juin est concise et précise sur mes motivations et les raisons qui font que je sollicite votre suffrage afin de devenir votre représentant à l'Assemblée nationale. Cela dit, je tiens à ajouter ceci (et cette lettre s'adresse à tous les Français) :
L’indignation m’a envahi lorsque j’ai compris, au début des années 1990, le fonctionnement du système monétaire. Je suis choqué par la mentalité et l’idéologie de l’oligarchie. La seule solution est politique au sens noble du terme. L’indignation n’est pas suffisante, le combat politique s’impose, il s’agit de chasser du pouvoir cette oligarchie manipulatrice. Les solutions existent pour vivre sainement, paisiblement et confortablement dans notre pays. Pour dire la vérité à mes concitoyens et révolté par la stupidité, l’absurdité et la violence de l’idéologie économique et politique dominante qui est partagé aussi bien par la droite que par les sociaux-libéraux (ou par le gouvernement de centre droit qui se profile si E. Macron gagne les élections législatives), j’avais décidé de me présenter aux élections présidentielles et d’être candidat aux primaires socialistes de 2016. Je n'ai pas réussi à être candidat.
Si nous regardons bien, on ne peut que constater que la civilisation dans laquelle nous vivons est moribonde. Cette société est fondamentalement absurde et profondément injuste à cause d'un système monétaire qui est une énorme escroquerie ; ce système nous pousse à toujours plus de consommation et de « croissance » obligatoire afin simplement d'éviter l'écroulement. Débarrassé de ce système monétaire à réserves fractionnaires – c'est son nom – il est facile d'imaginer une civilisation beaucoup plus apaisée. Le problème c'est que le pourcentage de la population qui comprend véritablement « l'arnaque » de ce système n'est peut-être pas encore assez élevé. Le regretté Bernard Maris a dit en 2014 dans un documentaire sur Arte (La dette, une spirale infernale ?) que ce n'était pas facile à comprendre, mais que oui, les banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours.
Notez que par la loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France, abrogée par l'Article 123 du Traité de Lisbonne, la planche à billets, en ce qui concerne les besoins de l'État, a été privatisée. Le service de la dette de l'État était de 48,5 milliards d'euros en 2013. Et si vous cumulez les intérêts annuels que payent l'État, les entreprises et les particuliers, vous arrivez à 129 milliards d'€ par an soit 45% des recettes fiscales nettes du budget de l'État ou 93% des recettes de la TVA en 2014. Nous payons environ 6% de notre PIB (2181 milliard d'€ en 2015) pour utiliser une monnaie que l'on pourrait se faire nous même !
Avec ce système, le système monétaire de réserves fractionnaires, la planche à billets a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis le 3-01-73, l’État, sous pression des banquiers, s’est interdit à lui-même de créer la monnaie dont il avait besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple.
La monnaie, comme l’air ou l’eau, ne peut être qu’un « bien » public. La création monétaire est aujourd’hui une affaire privée, elle n’aurait jamais dû l’être, c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité. La création monétaire ne peut être qu’une affaire publique. Tous les intérêts devraient être payés à l’État. L’État souverain devrait être le seul créateur de la monnaie fiduciaire et scripturale. Précisons que ces deux termes se confondent si l’État contrôle la création monétaire.
On peut choisir de ne pas se poser de questions, de continuer à penser que le capitalisme est là jusqu’à la fin des temps, que le pouvoir des banquiers est inébranlable et ne pas s’inquiéter des dégâts causés par un système inique, absurde et violent ou alors on peut choisir de prendre le « risque » de réinventer le monde pour demain. C’est à nous de choisir et c'est déjà le choix que font beaucoup ! Regardez ce qui se passe, constatez l'imagination débordante de nos concitoyens sur internet.
Alors tant que la majorité des citoyens n’auront pas compris (a) que les seules richesses qui existent sont l’énergie humaine (l’ingéniosité, le savoir-faire, le travail…), ses réalisations (immeubles, usines, machines, logiciels, oeuvres d'art, inventions, ...) et les richesses naturelles ; (b) que la monnaie est un instrument de manipulation au service d’une toute petite minorité sur l’ensemble de l’humanité, c’est l’instrument de management suprême ; (c) que les banquiers ont donc à leur disposition, depuis plus de trois siècles, un instrument : la monnaie bancaire ou scripturale ce qui leur donne tout pouvoir ; (d) que cette fausse monnaie est à l’origine de la plupart de nos problèmes et (e) qu’une fois débarrassée de l’esclavage de cette monnaie dette et grâce à la prodigieuse efficacité de nos moyens de production, l’humanité pourra enfin accéder à un véritable âge de prospérité. Donc tant qu’une majorité de citoyens ne sera pas consciente de cela, alors les banquiers et leurs valets (la plupart des économistes, des journalistes et des politiques de la majorité et de l’opposition officielle) continueront à nous manipuler et à nous tondre comme des moutons !
Il faut savoir (1) que depuis le 15 août 1971, toute la monnaie en circulation sur la planète est de la monnaie de singe – la dernière monnaie gagée sur l'or était le dollar US à hauteur de 35 $/l'once (et on oublie de dire que le premier choc pétrolier en 73 est directement causé par cette annonce de Nixon du 15-08-1971 ; en clair, le gouvernement US a invité les Saoudiens à vendre leur pétrole en dollar et uniquement en dollar et a rappelé que la sixième flotte n'était pas loin de leurs puits !) ; (2) que les banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours – c'est le système à réserves fractionnaires ; (3) que cette fausse monnaie a permis la prédominance quasi universelle de la civilisation de la marchandise sur la planète ; (4) que depuis 1973 l'État français s'est interdit de faire marcher sa planche à billets et cette interdiction a été reprise par les articles 104 (Maastricht) et 123 (Lisbonne) ; (5) que la banque centrale américaine – la Fed – n'est ni fédéral ni public ! C'est un consortium de banques privées et (6) que pour se sortir de l'impasse, il existe une solution : la réforme monétaire dite du 100% Money ou monnaie pleine.
À l'origine de cette mystification il y a simplement la volonté de quelques banquiers d'enlever aux nations leur souveraineté monétaire. En effet, tel que Mayer Amschel Rothschild l’expliquait : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois ». C’est ce qui se passa en 1913 avec la Federal Reserve System ou Fed, la banque centrale des États-Unis. Ne pouvant plus battre monnaie, les États sont obligés d’emprunter à des banques privées. Dirigés par des complices au service de ces banksters, les pays s’endettent trop, provoquant toutes les crises depuis le 19e siècle. Les États affaiblis par les crises, il est alors facile de remplacer les gouvernements incompétents ou complices par des représentants de ces banques et ainsi asservir les peuples par le paiement d’intérêts sur les intérêts, d’impôts exorbitants, de taxes, d’inflation comme en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Tunisie, en faisant croire aux peuples qu’ils sont aussi responsables, car ils ont élu ces gouvernements incompétents et/ou corrompus.
En fait, une crise monétaire, économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, de consommer et de polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre, serait aboli. Ce serait une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. La seule vraie richesse, c'est notre énergie humaine. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect.
La crise voulue par les banksters est là pour abattre les nations et les démocraties. En confisquant la souveraineté des nations grâce à la dette de leur gouvernement avec la complicité des agences de notation, en détruisant les économies nationales et en imposant aux nations un libre échange débridé avec la complicité de l’OMC, du FMI et de la Banque Mondiale, la finance internationale veut imposer un ordre mondial basé sur des valeurs telles que l’argent à tout prix, le progrès à tout prix, la science sans conscience, la concurrence et la concentration exacerbées.
Il est temps de nous réveiller et de foutre un bon « coup de pied au cul » aux banksters et aux psychopathes qui dirigent le monde et il faudra le faire un jour ou l’autre, c’est incontournable. Ces fous veulent nous amener à une confrontation planétaire juste pour ne pas perdre le pouvoir. Nous le savons, les médias nous ont menti sur les guerres de Syrie et de Libye et non seulement ils nous mentent, mais ils nous manipulent par leur propagande incessante sur la rigueur budgétaire, la crise financière, etc. Réveillons-nous ! Cette crise monétaire est virtuelle puisqu’elle est basée sur une monnaie créée ex-nihilo (à partir de rien) par les banksters qui contrôlent la Fed. Les gouvernements européens et américains sont soumis à ce pouvoir discret mais totalitaire : les banquiers qui contrôlent la Fed.
Depuis la crise de 2008 et le mouvement Occupy Wall Street aux USA en 2011, des millions de citoyens sur la planète ont pris conscience que la supercherie a assez duré ! « We are the 99% » et nous ne pensons pas que la seule finalité de l’humanité soit de produire, de « con-sommer » et de passer son existence à comparer les prix dans une économie de marché mondialisée. Il va nous falloir choisir entre la survie d’un système absurde, stupide et violent qui fait du profit sa seule finalité et la survie de notre humanité et de notre environnement. C’est donc soit la survie des peuples (les 99%) ou soit la survie d’un système contrôlé par 0,01% de la population pour son seul bénéfice.
Nous sommes conscients du potentiel de l’immense richesse de notre société technicienne et de la vulnérabilité de notre patrimoine naturel. Nous considérons que les mots « Liberté, Egalité et Fraternité », inscrits au fronton de nos mairies ne sont pas vides de sens ; que l’héritage de la Révolution Française, des révolutions du 19e siècle et des luttes sociales du 20e siècle et en particulier dans les résolutions adoptées par le Conseil National de la Résistance (parmi les mesures appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques…) sont notre fierté et nous lient dans un destin commun : la France. Nous considérons que la seule politique digne à mener est la lutte contre le pouvoir mafieux des banksters, que le reste n’est que de la poudre aux yeux et que les hommes politiques qui ne remettent pas fondamentalement en cause ce pouvoir occulte, sont soit achetés, soit menacés, soit idiots. Nous refusons tout discours médiatique qui tenterait de nous faire croire à la nécessité de l’austérité et de la « croissance » pour sortir de la crise. Nous refusons de nous soumettre au maître sournois mais bien réel qu’est le « système monétaire de Réserves Fractionnaires » ou, autrement dit, à la manipulation par la monnaie « dette » émise par les banques. Notre société est certes au pied du mur mais nous assistons, grâce à internet, à une prise de conscience de l'ensemble des citoyens qui se posent des questions de fond. Le haut niveau d'information disponible sur internet et l'intelligence collective qui se développe grâce aux réseaux sociaux, nous permet de redonner tout son sens à la Politique.
Un député coûte environ 1 million d'€/an dont une enveloppe d'environ 270 000 €/an pour lui et ses collaborateurs, mais il a peu de pouvoir en cinquième République. Son seul pouvoir réel est de voter la motion de censure. Cette procédure n'a été adoptée qu'une seule fois depuis 1958 avec le succès que l'on sait ! Un député n'a donc que peu de pouvoir, mais bénéficie d'une confortable rente de situation pour lui et son entourage ! Il me semble que la seule motivation valable de devenir député, à part d'être le « seigneur » local qui coupe les cordons, c'est de pouvoir vraiment faire de la politique.
En tant que citoyen, mon souhait le plus cher est donc de partager avec l'ensemble des français un projet pour la France – voir le Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste : Adresses URL de téléchargement pour ordinateur ► bit.ly/H1eUB6 et pour tablette ► bit.ly/17DiUbk – développé et affiné depuis de nombreuses années par l'association Fraternité Citoyenne. Si je deviens député en 2017, j'aurai beaucoup plus de chances de défendre ce projet qu'un simple citoyen lors de primaires et lors d'une campagne pour les élections présidentielles de 2022.
Par votre vote, c'est un peu un « parrainage » citoyen que vous m'accorderez.
La souveraineté du peuple s’exprime par le suffrage universel. Aujourd’hui, la démocratie est bafouée par une oligarchie détentrice des banques et des médias de masse. Il n’y a aucune chance, étant donné mon discours, que les médias dominants me délivrent un « certificat » de crédibilité ou de notoriété. En clair, je ne bénéficierai jamais de la couverture médiatique qu'a eu un ancien banquier devenu aujourd'hui Président de la République ! Mais vous pouvez, par votre vote le 11 juin, donner un élan à ce combat que nous menons – nous citoyens indignés ainsi qu'à votre serviteur en particulier – contre l'absurdité et l'iniquité du système monétaire actuel.
Marc Jutier - mjutier@orange.fr – Googlez mon nom pour retrouver articles, photos, vidéos, blogs, site, chaîne Youtube, facebook et Twitter. Âgé de 54 ans, fils de chercheur à l'Inserm, ingénieur de l'École polytechnique de Montréal … voir ma biographie sur la circulaire officielle et sur mon blog.
Mes ancêtres étaient de l'Allier du côté de mon père et du Québec du côté de ma mère. Je ne suis pas né en Dordogne, mais j'ai adopté le Périgord noir depuis 2004. Je connais ce pays depuis 1988, la mère de nos filles de 8 ans est née à Bergerac et j'envisage de finir mes jours dans la maison que j'ai construit ici dans ce pays que j'apprécie beaucoup.