Monnaie sur net et alternatives monétaires
Qui doit créer la monnaie ?
En abandonnant leur droit de produire la monnaie, les peuples se sont mis dans une situation de servage vis à vis des banques. Une gigantesque escroquerie monétaire met en difficulté les finances des états et diminue gravement le niveau de vie des citoyens. Nous sommes trahis par nos experts, économistes et universitaires qui s’accommodent d’un système complexe et obscur aux finalités inavouables. On constate tout d’abord que si la monnaie existe, c’est parce que des humains l’ont créée ! La fonction de créer la monnaie s’appelle la création monétaire, c’est le terme consacré. Un simple jeu d’écriture suffit à créer la monnaie. Posons nous maintenant une question laissée dans l’ombre, mais fondamentale pour toute société humaine : Qui doit créer la monnaie ? Si la monnaie est créée par un organisme public comme la banque de France ou la BCE, la monnaie est propriété publique, la société civile est bénéficiaire directe de l’émission, ce qui est justifié puisque c’est elle qui est à l’origine de toutes les richesses disponibles sur le marché. Si la monnaie est créée par un organisme privé comme une banque commerciale, la monnaie devient propriété des actionnaires, elle est alors prêtée à la société civile qui verse en retour des intérêts considérables aux actionnaires. Comme un défi au bon sens et à la faveur de l’obscurantisme ambiant, c’est ce dernier scénario qui nous est imposé. Pour en finir avec l’escroquerie monétaire il faudrait rendre sa fonction d’émetteur à la banque de France. En abandonnant leur droit de produire la monnaie, les peuples se sont asservis aux banques. L’heure n’est plus de constater et de déplorer, mais de comprendre et d’agir.
Le jugement éthique porté sur le mécanisme du crédit bancaire s'est profondément modifié au cours des siècles. (...)A l'origine, le principe du crédit reposait sur une couverture intégrale des dépôts. (...) Ce n'est que vers le 17ième siècle, avec l'apparition des billets de banque, que les banques abandonnèrent progressivement ce principe. Mais ce fut dans le plus grand secret et à l'insu du public . Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n'hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents "La crise mondiale aujourd'hui", Maurice Allais, Prix Nobel de Sciences Economiques 1988. Ed. Clément Juglar 1999.
Comme plusieurs d'entre vous ici le savent bien, le système monétaire contemporain est purement arbitraire, et la fabrication de l'argent dans le monde ne coûte guère plus que le prix de l'encre et du papier. Clifford Hugh Douglas (Newcastle - Upon Tyne, le 9 mars 1937)
Le privilège de créer et de produire de la monnaie est le plus opportun dessein d'un gouvernement. Par l'adoption de ces principes, le besoin ressenti depuis longtemps d'uniformiser la monnaie aux besoins sera satisfait. Les assujettis aux taxes seraient libérés des intérêts. L'argent cesserait d'être le maître pour devenir la servante de l'humanité. Abraham Lincoln
Celui qui contrôle l'argent de la nation contrôle la nation. Je crois que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu’une armée debout. Thomas Jefferson, troisième président des USA de 1801 à 1809.
L’histoire relate que les banquiers ont utilisé toutes sortes d’abus, intrigues, supercheries et violences possibles pour obtenir le contrôle des gouvernements en contrôlant l’argent et son émission. James Madison, quatrième président des USA de 1809 à 1817.
Quand l’argent d’un gouvernement dépend des banques, ce sont elles et non les chefs du gouvernement qui contrôlent la situation. Napoleon Bonaparte
Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. Henry Ford.
Dans le monde moderne, il existe plusieurs types de monnaie:
1) la monnaie «permanente», empruntée par l'État à la Banque Centrale dont il est le propriétaire (donc en réalité fabriquée par l'État). Cette forme de monnaie est interdite dans toute la zone Euro depuis le traité de Maastricht, ce qui interdit aux gouvernements de rembourser leurs dettes en émettant de la monnaie et donc en provoquant de l'inflation.
2) la monnaie «centrale d'endettement», créée par la Banque Centrale et prêtée aux banques commerciales, voire aux particuliers ou aux entreprises. Elle comprend surtout les espèces (pièces et billets), mais aussi les «réserves obligatoires» que les banques doivent détenir dans une certaine proportion (2%, dans la zone Euro) du montant des comptes courants qu'elles gèrent. Dans la zone Euro, la BCE (Banque Centrale Européenne) ne peut prêter qu'aux banques commerciales, à un taux d'intérêt qu'elle ajuste en fonction de la conjoncture, mais la monnaie centrale peut ensuite être confiée aux particuliers (sous forme d'espèces) ou à l'État.
3) la monnaie «scripturale» créée par les banques commerciales, par simple jeu d'écriture lorsqu'elles accordent un prêt à un particulier ou une entreprise, et qu'elles inscrivent le montant correspondant sur le compte de leur client, sans disposer du moindre argent. Cette forme (parfaitement légale) de monnaie représente plus de 80% du montant total des euros en circulation.
La proposition «100% Money» consiste au minimum à faire augmente le taux de réserves obligatoires, actuellement 2%, jusqu'à 100%. Ceci revient à interdire la monnaie scripturale créée par les banques, qui deviennent de simples intermédiaires entre la Banque Centrale et l'économie réelle, et ainsi à contrôler efficacement les banques et à limiter leur capacité à faire des bénéfices illégitimes.
Généralement, on propose simultanément d'autoriser à nouveau la monnaie permanente créée par l'État, en visant plusieurs objectifs:
- permettre à l'État, en émettant de la monnaie, de rembourser une grande partie de la dette publique,
- assurer une plus grande stabilité de l'économie, car avec la monnaie d'endettement (types 2 et 3), toute évolution de la conjoncture provoque une variation de la masse monétaire qui amplifie l'évolution et provoque un emballement («bulle» ou «crise»),
- éventuellement, provoquer une inflation modérée qui permettrait de redistribuer quelque peu les richesses actuellement extrêmement mal réparties.
Enfin, certains auteurs proposent, pour mieux contrôler les banques et réduire les risques pour leurs déposants, de les découper en plusieurs catégories étanches (banques de dépôt, banques de prêt, banques d'investissement).
L'Île des naufragés fut l'un des premiers écrits par Louis Even, et demeure l'un des plus populaires pour faire comprendre la création de l'argent, publiée pour la première fois en 1940 dans le magazine Vers demain.
www.michaeljournal.org/ilenauf.htm
www.conspiration.cc/sujets/politique/ile_naufrage.htm
Le site officiel du journal Vers Demain : www.versdemain.org
www.michaeljournal.org/galerie.htm
Vous trouverez dans cette page les plus récentes caricatures parues dans Vers Demain, qui représentent bien toute l'escroquerie du système bancaire actuel. On dit qu'une image vaut mille mots...
Nous sommes à Condé-sur-Gartempe. Son hôtel de la Gare est réputé pour ses ortolans et sa discrétion ! Un vendredi après-midi débarque une jeune femme, d’apparence convenable, bien qu’un peu trop fardée. Elle réserve une chambre pour la nuit et, comme elle n’a pas de bagage, elle laisse en acompte un billet de 100 €, tout neuf. Puis elle s’en va visiter la vieille ville. Le pâtissier qui a vu la scène dit au patron : «Ca fait six semaines que vous me devez 100 € pour la pièce montée que j’ai livrée à l’occasion de la communion de votre fille.» Le patron lui donne le billet de bonne grâce. Comme cette scène a été vue par d’autres, elle se reproduit cinq nouvelles fois, car le pâtissier devait aussi 100 € au minotier... qui en devait autant au garagiste... lui-même débiteur de cette somme au boucher... qui avait à régler 100 € au représentant de la maison Erlida... lequel devait à son tour acquitter sa chambre à l’hôtel de la Gare pour 100 €. Il redonne donc le billet au patron de l’hôtel. Notre Dame revient de promenade. Elle annonce, qu’ayant fait une rencontre, elle annule sa réservation. Ce qui arrange bien l’hôtelier qui, entre temps, a eu une demande d’un de ses vieux clients. L’hôtelier lui rend donc son billet qu’elle brûle aussitôt. « Il était faux », dit-elle en souriant.
Moralité de cette histoire : Pourquoi un faux billet a-t-il été capable de catalyser autant d’échanges? Parce qu’un billet est de la monnaie fiduciaire (du latin fiducia : confiance). C’est exclusivement une « valeur de confiance » entre les membres d’une communauté. Dans un autre pays il n’aurait pas été accepté. Un billet faux perd « sa valeur » seulement au moment où il se révèle faux et n’est plus accepté par celui qui le reçoit. C’est celui qui le détient en dernier qui assume la perte. Dans cette histoire il n’y a pas eu de perte sauf pour la Dame de Condé qui savait de toute façon qu’il était faux. Serait-ce qu’il y a carence de pouvoir d’achat dans notre société? En effet la Dame de Condé, en réservant sa chambre, a accru de 100 € la masse monétaire du village, ce qui a permis à six personne d’éteindre réciproquement leur dette pour un montant total de 600 €. La « qualité » de la monnaie utilisée, bonne ou mauvaise, est indifférente.
La terre est peuplée par deux catégories d'humains. L' Immense Majorité de ceux qui produisent toutes les richesses par leur travail. Et l' Infime Minorité des banquiers qui produit tout l'argent par jeu d'écriture. Pour consommer ce qu'elle produit l'Immense Majorité emprunte tout l'argent A l'Infime Minorité. Mais l'Immense Majorité N'a pas compris Un problème pourtant bien simple. C'est que si on s'endette éternellement Les taux d'intérêt S'accumulent éternellement Et on se ruine. C'est aussi bête que ça Au point que c'est pas croyable. Et parce que c'est pas croyable La fête continue Pour l'Infime Minorité A moins qu'un jour Dans un éclair de lucidité L'Immense Majorité Ne réalise que parce qu'elle Produit toutes les richesses C'est à elle de produire tout l'argent Par jeu d'écriture.
L'Argent Dette de Paul Grignon
Zeitgeist Addendum
http://www.zeitgeistmovie.com/add_french.htm
Endgame d'Alex Jones
http://video.google.fr/videoplay?docid=5440698103304787193
Pour que l'argent nous serve au lieu de nous asservir !
Appel à mobilisation citoyenne - Pétition
Comité pour l'Annulation de la Dette du Tiers Monde
NOUVELLE CIVILISATION 2012 (en librairie depuis le 23 octobre 2008)
Ouvrage collectif.
Une présentation vidéo de 3 minutes
La table des matières, la couverture (et 4e) et les 380 liens URL du livre.
Le livre au format pdf à télécharger depuis : http://www.ericoprod.fr/civilisation.html
http://economiedistributive.free.fr/plan.php
L’économie distributive de Jacques Duboin. Site entretenue par M.-L. DUBOIN, sa fille et son mari. L’humanité est confrontée non pas à une crise, mais à une véritable mutation,[...]. Le développement des techniques de production est tel que de puissantes machines, automatisées, informatisées, peuvent désormais remplacer le travail de l’homme dans toutes les tâches de routine, se substituer non seulement à ses muscles et à l’agilité de ses doigts, mais aussi à sa mémoire, à certains de ses sens et même aux activités logiques de son cerveau. L’accès aux moyens d’existence passe (sauf pour quelques privilégiés de naissance) par la nécessité de se vendre sur le marché de l’emploi. Mais quand des appareils perfectionnés produisent sans labeur humain, les salariés "dégraissés" ne peuvent plus "gagner leur vie", et ceux qui perdent leur clientèle cherchent de nouveaux "débouchés". Et c’est toute l’économie qui est alors détournée : il ne s’agit plus de satisfaire les besoins vitaux mais de produire au moindre coût, n’importe comment, n’importe quoi, pourvu que le produit puisse séduire un client solvable. Et la croissance devient une obligation pour servir une rente. Le développement d’un pays est décidé pour le profit de gros investisseurs internationaux, au mépris des populations. La spéculation monétaire est devenue plus rentable que la production. … Mais ceci oblige à remettre en question les fondements du système économique qui domine nos relations sociales. Et c’est difficile. D’abord parce qu’il faut surmonter la croyance, savamment répandue, que le capitalisme, devenu universel, n’a pas d’alternative, qu’il résulte de lois économiques aussi éternelles que celles de la nature. Un tel changement ne se fera par miracle et d’un seul coup. Notre ambition est d’apporter un espoir, en montrant qu’il est possible de réaliser, à plus ou moins long terme, une société évolutive dans laquelle tout être humain puisse prendre conscience du rôle qu’il y joue et qui donne un sens à sa vie. C’est dans cette perspective qu’il nous paraît sain d’envisager toute réforme proposée. De soutenir, comme une étape, toute transformation contribuant à cette évolution et de combattre tout ce qui contribue à en retarder l’élaboration.
Silvio Gesell : un prédécesseur de Keynes ? Article de Denis Clerc et de Johannes Finckh publié pour la première fois dans la revue Alternatives économiques d’avril 1998, disponible sur Wikipédia.
http://fr.wikisource.org/wiki/Silvio_Gesell_:_un_pr%C3%A9d%C3%A9cesseur_de_Keynes
http://fr.wikipedia.org/wiki/Silvio_Gesell
Pour de profondes réformes des institutions financières et monétaires. Voici un texte essentiel de Maurice Allais : ce fut d’abord un article clairvoyant et décapant publié dans Le Figaro des 12, 19 et 26 octobre 1998, dans la rubrique Opinions ; puis il fut repris et annoté dans un livre passionnant publié aux éditions Clément Juglar. L’ensemble est remarquable, vivant, utile : c’est de l’économie politique, à usage citoyen. Lecture hautement conseillée :
Tout sur ce personnage hors du commun :
http://allais.maurice.free.fr/
www.annales.org/archives/x/allais.html
Celui qui a le contrôle de la création monétaire est celui qui décide avant tout autre de ce que produit la nation. Sortir du féodalisme monétaire, préalable incontournable à une refondation économique, sociale et écologique. La nation doit pouvoir émettre la monnaie dont elle a besoin, en proportion de son développement. Et la monnaie qu'elle crée, elle doit pouvoir l'affecter aux projets qu'elle décide pour demain, non pas au paiement de ceux qu'elle se voit imposer, aujourd'hui, impuissante, endettée. Le droit "régalien" de l'Etat de battre monnaie, les Européens l'ont aboli le 7 février 1992. La grande majorité l'a fait sans le savoir : tandis qu'on focalisait les débats sur l'€, on mettait en jeu la décision de libérer plus que jamais, totalement, ce qui constitue peut-être le plus grand "aspirateur" du régime capitaliste. L'article 104 du Traité de Maastricht, transposé en France dans la loi du 4 août 1993, interdit aux Banques centrales d'autoriser des découverts, d'accorder tout type de crédit au Trésor public et à tout autre organisme ou entreprise publics, de même que l'acquisition directe de titres de leur dette. Parallèlement, les banques ne subissent plus aucune règle sur les réserves obligatoires, et peuvent ainsi allouer autant de crédits qu'elles le souhaitent (que demandé), sur de l'argent qui n'existe pas. Ce régime a de multiples conséquences catastrophiques. Il n'est pas simplement insupportable parce que les actionnaires des banques tirent indûment de très gros dividendes... d'une monnaie créée ex nihilo. Il implique aussi et surtout une situation qui assoit dans l'avenir la domination du marché : le volume d'emprunts en cours excède toujours plus celui de l'argent en circulation pour les rembourser. D'où un surendettement (une impuissance) des Etats et d'un nombre croissant d'individus, ainsi qu'un pouvoir sans cesse accru pour les principaux détenteurs de capitaux : pouvoir d'achat, de rente, de décision sur les orientations de l'économie. D'où un régime dans lequel les forts taux d'intérêts ne nuisent pas, au contraire, aux premiers prêteurs. D'où un afflux de monnaie excédentaire alimentant les bulles spéculatives, moteurs d'un marché condamné à croître toujours pour survivre. Excédent par ailleurs non mesuré dans une inflation qui n'est plus qu'un leitmotiv idéologique, conduisant une masse croissante de victimes à prêcher sans discernement pour les intérêts d'un petit nombre de rentiers. Comme les « taux directeurs » de la BCE pilotent les taux d'intérêts du crédit bancaire, ces derniers donnent le "La" de cascades d'intérêts financiers. Or, ces intérêts pèsent de tout leur poids sur notre vie au quotidien. En tant que consommateurs : répercutés dans tous les prix, à tous les niveaux de l'équipement, du développement et de la production , ils sont toujours répercutés sur les prix et réduisent de plus de 30% notre pouvoir d'achat. En tant que travailleurs : sans minimiser les multiples facteurs nouveaux de la mondialisation sauvage, il faut rappeler qu'il n'y a de domination du capital sur une entreprise que si celle-ci est contrainte de rechercher des capitaux… réclamant de l'intérêt. Enfin, en tant que citoyens participants par l'impôt direct ou indirect au fonctionnement des services publics: sur les 861 milliards d'€ d'accroissement de la dette de l'Etat français entre 1980 et 2004 (en € constants 2004) le nouveau capital emprunté représente 211 milliards seulement : 650 milliards sont des intérêts que la collectivité, contrainte à emprunter sur les marchés financiers une monnaie qu'elle pourrait créer, doit payer à des "particuliers", ceux qui sont déjà les plus riches, qu'ils soient français ou étrangers . Or, ce peuple qui ne tolère plus un régime consacrant l'impuissance du politique, la mort de l'Etat social, et la croissance aveugle, ce peuple qui subit à tout instant la domination du dieu marché, méconnaît grandement l'aliment de base de son bourreau : la monnaie. Ce peuple qui croit que l'argent n'a pas d'odeur, qui croît qu'il a aboli les privilèges voilà deux siècles, ignore depuis plus longtemps encore celui des banquiers. La construction de l'Union européenne pourrait bien être motivée principalement par ce hold-up, notamment à travers à l'article 104 du traité de Maastricht : « Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées « banques centrales nationales » d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publiques des États membres; l’acquisition directe des instruments de leur dette, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, est également interdite. » "
www.attac78nord.org/IMG/pdf/monnaie_attac_au_19_10_04_.pdf
Ouvrage réalisé par Attac 78 Nord. Amenés à revenir sur bien des idées reçues, nous nous sommes posé beaucoup de questions. La discussion nous a conduit à quelques conclusions et propositions : D’abord, que dans une démocratie, c’est au débat politique que devraient revenir les décisions essentielles relatives à la monnaie du pays, à savoir : sa création, sa masse totale et les rôles qui lui sont attribués. Ensuite, que la masse monétaire d’un pays devrait représenter la richesse qu’il produit pour la mettre en vente. Et enfin, qu’on cesse de confondre l’être et l’avoir en mélangeant, dans une même comptabilité, les matériaux avec les ressources humaines. Celles-ci, par nature, ne sont pas mesurables. Ce qui nous amène à défendre une transformation de la monnaie, que nous esquissons pour terminer. Avec cette nouvelle transformation, l’économie serait la gestion des biens matériels. Et le revenu que reçoit un individu ne serait plus le prix auquel il parvient à se vendre lui-même, il serait fondé sur ses besoins personnels et destiné à lui donner les moyens de s’épanouir selon ses goûts, ses aspirations et ses aptitudes. Mais pour y parvenir, il faut d’abord qu’une majorité de citoyens prennent conscience de ces enjeux liés à la monnaie.
http://www.jutier.net/contenu/monnaie.htm
www.prosperdis.org/fra/accueil.htm
Plein d’ouvrages et articles paraissent, qui montrent les abus et impasses du système actuel. En termes toujours plus vifs. Avec des chiffres écrasants. Quelques uns seulement vont plus loin que la critique... Quand c’est le cas, que proposent-ils ? Des trucs pour améliorer, moraliser, rendre moins agressives la guerre économique et la précarité. Le système est absolument pourri… mais il n’y en a pas d’autre ! Et revoilà refleuries des recettes du genre faire payer les riches, taxer… Avez-vous une idée des sommes que rapporterait un malheureux pourcentage pris sur les transactions financières, les ventes d’armes, les billets d’avion, la pollution…? Enorme ! C’est ce que PROSPER appelle financer les pansements au pourcentage des dégâts. Les taxes ne sont pas la solution. Ni la croissance… Elles sont le problème. UN AUTRE MODELE EXISTE. L’idée d’une économie sans profits monétaires date de plus d’un siècle. Elle a donné lieu à des interprétations diverses. Elle leur a résisté. Elle hait les tièdes. Plutôt que de l’adoucir, fêtons son audace. PROSPER va jusqu'à proposer d'abolir la monnaie. Il en est question à plusieurs reprises au cours de la conférence que retransmet le site. Lisez l’article "Une économie sans profits monétaires ni monnaie". Plusieurs parties de la conférence inscrite au sommaire sont également consacrées au sujet.
collectif associatif crée en 2001, en France, en appui et en relais à la mission "Nouvelles Richesses" confiée à Patrick Viveret par la DIES.
L’idée centrale est de travailler au changement de représentation et de comptabilisation de ce qu’est la richesse dans notre société, et de la fonction que joue la monnaie dans notre société.
Que serait la dette publique devenue si nous n'avions pas abandonné notre droit de seigneuriage, le droit de création monétaire, au profit des banques ? Page 103 du livre " Les 10 plus gros mensonges sur l'économie " Philippe Derudder et moi-même présentions le calcul du montant des intérêts cumulés dans " la dette des administrations publiques" en ayant pris pour hypothèse un taux moyen de 5% depuis 1980, et nous étions arrivés à la conclusion suivante : " Ainsi, entre 1980 et 2004, la dette a augmenté de 861 milliards d'€, lesquels sont répartis en 211 milliards d'€ de nouveau capital emprunté et 650 milliards d'€ d'intérêts (...) Si nous n'avions pas eu à emprunter cette monnaie sur un marché monétaire, la dette cumulée ne serait que d'environ 417 milliards d'€ à fin 2004, au lieu de 1067"
Lisez l'article complet en html : www.societal.org/docs/dette-publique.htm
et le pas à pas permettant d'arriver aux conclusions qui suivent : www.societal.org/docs/interets-dette.htm
Et sur cette page www.societal.org/dette/interets.htm : le montant en temps réel des intérêts payés depuis le 1er janvier 2007.
VOUS AVEZ UN RÊVE..YOU HAVE A DREAM : www.yhad.fr
Le notre : débattre ensemble de modèles de sociétés respectueuses des droits de l'Homme, des valeurs de paix, de justice sociale et d'écologie, nécessaires au soulagement de la souffrance et de la misère physique ou morale dans un esprit de tolérance et de liberté, sans distinction de frontières, races, religions ou idéologies, sous la bannière de l'Humanisme et d'une vraie démocratie. L'aspect poétique et utopique de ce rêve à long terme est développé dans le manifeste. Nous sommes intimement persuadés que les règles et les structures de nos sociétés doivent et peuvent changer. Nous souhaitons votre participation dans cette recherche de propositions et d'outils pragmatiques permettant l'avènement d'une nouvelle société plus humaine, un Monde Meilleur, pour les actuels et futurs citoyens de la Terre, les "Citerriens".
www.citerre.org/sommairemct.htm
Un monde dans lequel l'argent est au service de l'homme et non l'inverse. Un système économique et social permettant de combler les besoins fondamentaux de tous dans un monde en paix. Il n'est
pas de système indestructible bien sûr, car un système monétaire, quel qu'il soit, n'est qu'un "objet" artificiel, plus ou moins performant, plus ou moins complexe ou adapté, mise en place pour
répondre à une nécessité. Au nom de ce mode économique "habituel" on croit normal qu' "un état manque d'argent", que "la pauvreté soit donc inévitable", que les infrastructures restent
insuffisantes, les sans-abris non secourables et le Tiers-monde exsangue. Et comble de l'absurde, on croit l'existence même du système boursier inévitable, nécessaire et utile, et le chômage un
mal inguérissable ! Or tout ceci est faux, non pas maintenant pour beaucoup, évidemment, mais dans son caractère inévitable, et surtout dans les bienfaits qu'il est censé nous procurer. Le
système monétaire n'est pas ce qu'il devrait être dans l'état actuel de nos connaissances et de nos moyens. Il est totalement dépassé.
http://www.alterseco.org/wiki/doku.php
Présentation des modèles économiques et monétaires alternatifs (module wiki)
Le but de ce module spip est de permettre l’expression aux défenseurs des différentes alternatives économiques au système capitaliste, qu’il s’agisse de modèles théoriques ou de diverses propositions d’amélioration du système fiscal, économique et monétaire existant, ce module est celui sur lequel vous pouvez exprimer vos propres points de vue concernant d’une part les alternatives et modèles décrits dans le wiki, d’autre part sur l’actualité. Vos commentaires sont bienvenus à la suite de chaque article et les auteurs s’efforceront d’y répondre dans les meilleurs délais.
http://monnaie.wikispaces.com/
Nous y parlerons également de la dette publique, puisque les deux sujets sont intimement liés.
http://ecodistributive.chez-alice.fr/?page=accueil
Pour ceux qui en ont assez de détruire les récoltes (ce qu'on fait pour maintenir les cours), qui préfèrent partager les richesses au profit de tout le monde. Pour ceux qui souhaitent plus de liberté, qui en ont marre de marcher sur les pieds de leurs voisins (puisque dans le libéralisme économique actuel, il n'y a pas assez de place pour tout le monde). Contrairement à ce qu'on vous annonce habituellement à l'école ou dans les médias il existe une alternative au capitalisme : l'ECONOMIE DISTRIBUTIVE, ECONOMIE EQUILIBREE
http://liberonslamonnaie.blogspot.com/
SEL’idaire diffuse : un Annuaire des SEL en France et une Carte de France des SEL ; un Agenda des Blé, réunions et fêtes SEL ; un guide SEL Mode d’Emploi ; un bulletin trimestriel et un bulletin mensuel. Historiquement, SEL’idaire est née de la volonté de : promouvoir en France la diffusion des informations sur les SEL ; favoriser leur création et leur développement ; faciliter la communication entre eux. Appelée à l’origine "Coordination des S.E.L.", SEL’idaire existe pour accomplir des tâches et rendre des services utiles aux SEL et par extension, aux personnes désireuses d’en créer un.
Notre hypothèse est que le capitalisme ultra-libéral, système totalement destructeur de l'homme et de la planète vit ses dernières années : 95% des échanges monétaires sont spéculatifs, seuls 5% correspondent à des échanges commerciaux. Il ne s'agit pas, de notre part, de remettre en cause l'entreprise et la production de biens et de services nécessaires au fonctionnement de la société et apporteurs de confort et de progrès, ce qui nous semble être un objectif souhaitable pour l'humanité, mais de remise en cause de la "consommation exacerbée" , celle dont personne n'a besoin mais qui trouve une soi-disant justification au motif de la création d'emploi alors qu'il s'agit d'augmenter les profits et le C.A. Crise seulement financière ou crise beaucoup plus destructrice compte tenu des "impasses" et notamment énergétique ? Les "rustines" ne permettront pas d'éviter son éclatement, une crise majeure imposera de le remettre en question avec de nouvelles solutions. On marche sur la tête. On vit comme si la « richesse réelle » était illimitée et comme si l’argent était limité, ce qui est, bien évidemment, faux. Il est simplement incroyable qu’une telle évidence qui crève les yeux soit si difficile à faire admettre. Nous affirmons ici qu'il serait possible, en seulement 5 ans, de : réduire le chômage de moitié, régler le problème du financement de la sécurité sociale et des retraites, engager l'économie dans une logique de production respectueuse de la planète, faciliter la transition vers un développement rapide des énergies propres, stopper le processus d'exclusion des citoyens les plus faibles, financer les dépenses collectives sans augmenter l'impôt ou la dette publique.
Un "mouvement" d'idées qui préconise, pour l'essentiel, l'instauration d'un système économique et politique basé sur les Droits de l'Homme et le respect de l'environnement, la réappropriation de la création monétaire par la collectivité, la gestion planétaire des biens communs non renouvelables ou nécessaires à la vie, la répartition des enrichissements collectifs nationaux sous forme de dividendes distribués équitablement à chaque citoyen, la démocratie participative locale et régionale dans un cadre de subsidiarité. La finalité est l'existence de "la société humaine" au travers de son épanouissement, ce qui conditionne réciproquement l'épanouissement de chacun des individus la composant. Le sociétalisme nous montre qu'un changement de point de vue est nécessaire si nous voulons collectivement survivre aux excès du capitalisme dans ses versions les plus excessives. Le sociétalisme nous propose également des alternatives aux systèmes éducatifs et politiques globalement mortifères! Combien nous reste t'il de temps pour changer? 5 ans, 10 ans, 20 ans? L'ÉCOSOCIÉTALISME nous propose une alternative crédible au système économique ultralibéral et capitaliste.
La question de la création monétaire que nous abordons ici est une des plus importantes, sinon la plus importante, à laquelle soit confrontée l'humanité. Trop de
choses vont mal dans le monde comme la pauvreté, le chômage, les déficits budgétaires, l'endettement des entreprises et des particuliers. Pourquoi ? Le raisonnement que nous vous proposons
de suivre est d'une scandaleuse simplicité. Il s'effectue en six étapes. 1) Le peuple est à l'origine de tous les biens et services disponibles dans le commerce. 2) S'il n'y avait rien à acheter,
la monnaie n'aurait aucune valeur. Autrement dit c'est la présence des marchandises dans les magasins qui fait la valeur de la monnaie. 3) Parce qu'il est producteur de toutes les marchandises
qui font la valeur de la monnaie, le peuple est lui-même à l'origine de la valeur de la monnaie. 4) Aïe! jusqu'à présent tout est allé très vite. Cette fois, il y a un (petit) préalable à
surmonter. Savez-vous ce que signifie l'expression "créer la monnaie ", tout simplement mettre en circulation de la monnaie nouvelle venant s'ajouter à celle déjà existante. Ainsi en 1960 la
monnaie en circulation en France (ou masse monétaire) convertie en € était équivalente à 14 milliards d'€. En 2004, en raison de l'inflation et de l'augmentation de la productivité, la masse
monétaire est de 455 milliards d'€. Il a donc fallu créer 441 milliards d'€. Eh bien, puisque nous avons conclu à la troisième étape que le peuple est à l'origine de la valeur de la monnaie, nous
affirmons que, seul, le peuple était en droit de créer cette monnaie lui revenant de plein droit. 5) Aussi surprenant que cela paraisse, l'accroissement monétaire de 441 milliards n'a pas été mis
en circulation par l'institut d'émission (ou banque centrale) dont c'était la fonction d'émettre au nom du peuple. Pour compenser cette défaillance, la nation (Etat, entreprises et particuliers),
s'est endettée auprès des banques privées. Celles-ci sont parvenues à s'emparer du droit de créer la monnaie par jeu d'écriture et à faire légaliser leur privilège. Avec le cumul des intérêts
depuis des décennies, il en coûtait en mai 2004 un endettement public et privé de 1700 milliards d'€ dont les intérêts se montent à 80 milliards d'€ par an. Pour que les droits et les intérêts du
peuple soient respectés, nous demandons : Que soit rendue à l'institut d'émission sa vocation première de créer la monnaie. Que soit retiré aux banques commerciales leur pouvoir de créer la
monnaie en leur interdisant de prêter plus qu'elles n'empruntent. 6) Deux prix Nobel : Irving Fisher aux Etats-Unis et Maurice Allais en France sont parvenus aux conclusions énoncées ci-dessus.
Nous pouvons affirmer que les conclusions précédentes constituent le fondement de l'économie monétaire que l'université ignore superbement! La connaissance économique n'a d'utilité que si elle
est prolongée par l'action pour améliorer la condition sociale. Notre association agit en informant les citoyens et en intervenant tant auprès des élus que des responsables à tous les niveaux.
Refuser l'inacceptable est un devoir citoyen.
Libérons la monnaie : http://liberonslamonnaie.blogspot.com
Manifeste des Monnaies Libres sur : www.thetransitioner.org
www.consciencedupeuple.com/html/jekyll_island.html
L'histoire de la F.E.D. et des banques...
http://fragments-diffusion.chez-alice.fr
Le site de Janpier Dutrieux: Site dédié à la promotion d’une économie créditrice, dans le cadre de la pensée fédéraliste. Il propose une réforme financière ayant pour objet de rendre le crédit social et de repenser la distribution des revenus, au service de l’homme, de l’humanité et de leurs corps intermédiaires.
www.geocities.com/newsociety_2000/accueil.html
Le site de Pierre Allard de Montréal.
Jean Bayard a achevé sa carrière professionnelle dans une multinationale en qualité de directeur des études financières. En 1980, il s'est intéressé à l'économie et, utilisant essentiellement ses connaissances comptables et financières, s'est livré à des travaux de recherche concentrés sur les comptes nationaux et effectués à partir d'une expression mathématique démontrant l'égalité existant entre l'épargne et l'investissement.
www.courtfool.info/fr_Secrets_d_argent_interets_et_inflation.htm
Secrets d'argent, intérêts et inflation. Par Rudo de Ruijter, Pays-Bas. L'argent joue un grand rôle dans notre vie. Dans la société aussi, presque tout est déterminé par l'argent. Il est étrange, que seulement peu de gens connaissent les jongleries, par lesquelles l'argent prend naissance et disparaît. La plupart des gens voient, que leur argent dévalue tous le temps, mais ils ne savent pas, que c’est provoqué, avant tout, par le système d’argent lui-même. Pareillement, l’éternelle chasse à la croissance économique, et la pression toujours croissante sur la productivité dans les pays industrialisés, sont causées par les principes de ce système. Le système d’argent peut aussi servir à l'oppression, par exemple des pays du Tiers Monde, ou être le motif de guerres, comme celle contre l'Irak. Aimeriez-vous faire un petit tour dans les coulisses ? Bienvenue dans le cirque des jongleurs de l’argent ! 1. Création de l'argent. 2. Inflation permanente. 3. Les banques centrales ont besoin d’inflation . 4. Caprices de la masse d’argent. 5. La guerre contre l'Irak. 6. L’oppression du Tiers Monde. 7. L'arme de la Chine. 8. L’inflation et la croissance économique. 9. Encore plus de croissance ou une société durable ?
Comme nous vous pensez que l'importance de la monnaie est sous-estimée ? Vous souhaitez être éclairé(e) sur ses mécanismes, ses vertus et ses risques, les réformes possibles ?
De Michel Lasserre. « Du capitalisme financier au modèle alternatif FPEA », le texte principal de ce site, se divise en deux parties. La première partie est le résultat d'une recherche théorique sur le capitalisme financier. Elle permet de mieux comprendre comment fonctionne le système socio-économique actuel, quels sont ses mécanismes fondamentaux, et comment ceux-ci nous conduisent inévitablement vers une crise financière et économique majeure. La deuxième partie présente un modèle alternatif, découlant du modèle capitaliste, mais fondé sur le financement public de l'économie ainsi que sur l'affranchissement de l'entreprise des contraintes de la propriété. « Le modèle FPEA n'est qu'une évolution du modèle capitaliste, les améliorations fondamentales apportées entraînent certes des changements, mais elles n'entraînent pas pour autant une transformation radicale dans la manière de produire et de consommer. » Du réformisme alternatif !! Garder la monnaie crédit, mais se défaire du capitalisme financier ? Cela dit, dans la première partie vous trouverez une explication très détaillé du fonctionnement du système bancaire.
http://perso.orange.fr/jegu.jean/
On aborde ici un problème méconnu : le robuste carcan monétaire dans lequel l'humanité s'est cadenassée sans en avoir réellement pris conscience. Il le faudrait pourtant pour réagir efficacement avant qu'il ne soit trop tard. Savez-vous qui bloque ou débloque les milliards qui nous manquent ?
US debt clock : www.usdebtclock.org
www.usa-the-republic.com/banks/index.html
Secrets of the Federal Reserve. Billions$ for the Bankers - Debts for the People. The Historical Influence of International Banking
American Monetary Institute. The independent study of monetary history, theory and reform.
La totalité de la monnaie existante sur Terre (masse monnaie et monnaie virtuelle) est inférieure au montant de la totalité des dettes mondiales. Or pour rembourser ces dettes, nous faisons des emprunts (avec taux d'intérêts) : nous ne faisons qu'accroître l'écart entre nos capacités réelles de remboursement et nos dettes.
La dette extérieure des PED (pays en développement aussi appelés pays du Sud) qui représentent 86% de la population mondiale) s'élevait à 2 600 milliards $ en 2005. Ils reçoivent une APD (aide aux pays en développement) de 68 milliards de $ par an. La quasi totalité de cette aide ne profitera jamais à la population, mais au remboursement de la dette. Les créanciers des PED étant localisés au Nord, cette aide ne fait que transiter par les PED pour revenir au Nord. Aujourd'hui les PED ne font que payer les intérêts des prêts : ils ont remboursé neuf fois le montant des prêts initiaux. Pendant le G7 de Cologne (Allemagne), une pétition demandant l'annulation de la dette des pays du Sud est signée par 17 millions de personnes, ce qui en fait la plus grande pétition au monde.
La dette totale des Etats-Unis d'Amérique (pouvoirs publics, entreprises et ménages) était de 34 000 milliards $ en 2003.
Pour la France, près de 50% des créanciers de l'Etat français sont des ménages français. 6% de ces ménages détiennent 30% des créances totales de la France.
Jusqu’à 1974, la France partageaient encore avec les banques privées le droit de créer la monnaie. Quand la France avait besoin d’argent pour créer des voies ferrées, des logements ou des hôpitaux, l’État créait lui même sa monnaie, et il ne devait pas payer d’intérêts. L’État empruntait auprès de sa banque centrale, qui créait cette monnaie pour l’occasion, et, au fur et à mesure où l’État remboursait cet emprunt, la Banque centrale détruisait cet argent, mais sans faire payer d’intérêts à l’État. Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État, c’est-à-dire nous tous, s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher. Depuis 1992, avec l’article 104 du traité de Maastricht (ou l’article 123 du traité de Lisbonne), cette interdiction pour les États de créer la monnaie a été hissée au plus haut niveau du droit international et constitutionnel. Ce hold-up scandaleux coûte à la France environ 80 milliards par an.
La possession de monnaie n'est généralement pas la motivation ultime puisque la monnaie est destinée à acquérir des biens/services. Mais, du fait de sa nécessité et de son pouvoir pratiquement universel, elle tend à le devenir. La quête d'argent est alors une quête de pouvoir personnel et de sécurité, qui devient une motivation dominante dans la vie des individus. Par synergie, la consommation de biens devient à son tour une motivation dominante, d'où une augmentation considérable de cette consommation de biens matériels, bien au-delà de ce que nécessite la satisfaction des besoins vitaux. Cette importante focalisation sur des motivations d'appropriation et de jouissance matérielle renforce les sources de conflits. De plus, le développement outrancier de la consommation, autorisée par les progrès de la productivité, met en péril l'environnement naturel...
1531 : création de la première Bourse des valeurs à Anvers. 1637 : Krach boursier né de la spéculation sur les oignons de tulipes. 1661 : invention du billet de banque par la Rikbank de Stockholm en contre partie de dépôt de pièces en cuivre. 1694 : création de la Banque d’Angleterre. 1720 : faillite du système de Law. 1724 : création de la Bourse de Paris. 1800 : création de la Banque de France. 1848 : monopole de la BdF d’émission des billets pour la France. 1863 : création du Crédit Lyonnais et de la Société Générale en 1864. 1879 : fin du bimétallisme. 1882 : Krach de l’Union générale. 1913 : création de la Réserve Fédéral américaine. 1936 : le Front populaire réforme la BdF et met fin au pouvoir des 200 familles. 1944 : Bretton-woods. 1945 : nationalisation de la BdF. 1971 : fin de facto de Bretton-woods. Le 15/08, Nixon décide de suspendre la convertibilité du $ en or. 1973 : flottement généralisé des monnaies. 1981 : nationalisation des grandes banques en France. 1985 : création du MATIF. 1992 : Traité de Maastricht instituant l’Union économique et monétaire. 1997 : mise en place de la BCE. 1999 : passage à la monnaie unique.
DUBOIN Jacques :
Pourquoi manquons nous de crédits ?, LEDIS, 1961 (Un grand classique sur la monnaie mais totalement introuvable)
La Grande Relève des Hommes par la Machine. Les Editions nouvelles, 1932 (Encore plus vieux et encore bien plus introuvable !)
HOLBECQ André-Jacques : Un regard citoyen sur l’économie - Sortir de la « pensée unique », Yves Michel, 2002.
CHéLINI Michel-Pierre : Histoire du franc au 20ème siècle, Picard, 2001.
DERUDDER Philippe : Rendre la création monétaire à la société civile, Yves Michel 2006.
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